- Réflexions
- 11 septembre 2016
- 2
Balle courbe
Je suis au bâton, le compte est de 3 balles et 2 prises et la vie m’envoie une balle courbe. Ce texte n’a rien à voir avec le baseball.
J’aime les métaphores et celle du baseball reflète bien comment je me sens ces temps-ci. Plus jeune, je passais mes étés à jouer au baseball, avec les Carter, Raines et Dawson comme idoles. De vrais cogneurs. Comme mes amis, comme certains d’entre vous surement, je me faisais des scénarios. Je me voyais au bâton, fin de 9e manche, les buts remplis, 3 balles, 2 prises et 2 retraits. Mon équipe tirait de l’arrière et je devais mettre la balle en jeu, je devais frapper un coup sûr pour gagner le match. Les honneurs reposaient sur moi.
Je ne joue plus au baseball, mes icônes ne peuvent rien pour moi. Je suis au bâton et je me sens comme si je devais frapper un grand chelem pour gagner le 7e match de la Série Mondiale. Je ne dois pas laisser tomber mon équipe. C’est la pression que je ressens présentement, c’est le poids qui pèse sur mes épaules.
Je suis au bâton, le compte est complet. Après plusieurs balles rapides, la vie m’envoie une balle courbe. Ce n’est pas le moment de baisser les bras. Je dois garder les yeux sur la balle, je dois à nouveau m’élancer. Je dois le faire pour mon équipe, je dois le faire pour moi. Cela n’a rien à voir avec la gloire ni la victoire, c’est une question d’honneur et de fierté.
Cette balle courbe, je vais la frapper!
Cheers!
Bière:
Geminus
Brasseur:
Microbrasserie Le Bilboquet
Maudit que je te comprends mon chum, mais dit toi que même si tu ne frappes pas un grand chelem, mais seulement un bon petit coup sûr. Il va y avoir autre frappeur qui va venir t’aider. C’est une game d’équipe et j’espère faire partie de celle-ci.
Merci pour le support, c’est apprécié de recevoir une tappe dans le dos de la part d’un coéquipier.