- Réflexions
- 31 octobre 2014
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L’Halloween
Ça y est, elle est de retour, cette journée où nous ne sommes plus nous-mêmes, cette journée où on devient quelqu’un d’autre, où on enfile un costume qui n’est pas nous.
Avec les enfants, ça me fait revivre ces longues soirées de ma jeunesse passées à « courir » l’Halloween. C’était littéralement une course, d’une maison à l’autre. Nous n’avions pour seul but que de remplir de bonbons notre taie d’oreiller… jusqu’à ce qu’elle déborde.
Je me souviens de ces premiers Halloweens avec mes parents où ma mère prenait de longues minutes à nous maquiller mon frère et moi. Elle aimait la couture et elle fabriquait elle-même nos costumes d’année en année. À l’époque, les bancs d’auto n’existaient pas. Quand venait la noirceur, on embarquait dans la boîte du Pick up de mon père et on roulait de maison en maison, embarque/débarque, embarque/débarque. C’était un peu comme Noël, avec des cadeaux sucrés à chaque porte illuminée. Je pense que mon père était tout aussi excité que nous à l’idée de ramasser le plus de bonbons possibles. Il était probablement le plus enfantin des papas du quartier.
Un peu plus vieux, ça se passait entre amis, pas de parents. À la fin de soirée, on se retrouvaient dans un sous-sol d’un des gars de la gang, on s’échangeaient deux Fizz contre une mini Oh Henry pis on s’empiffraient de chips jusqu’aux petites heures en regardant des films d’horreur. C’était la fin des années ’80.
Aujourd’hui, rien n’a changé. Les enfants courent toujours, boîte d’Unicef en moins. On les maquille, on les habille, on court avec eux, on veille à ce qu’ils disent merci aux généreux donneurs de bonbons et on termine ça avec le décompte habituel. On fait le tri, on goûte à quelques friandises et les enfants s’endorment entre un sac de croustilles et un « Klendake ». Pas de problème, on brossera les dents demain matin.
Amusez-vous en cette soirée d’Halloween!
Joyeux bonbons, BOOH!
Bière:
Magouille
Brasseur:
Brasseurs Illimités